Retraites à 64 ans, c’est toujours NON !

En 2023, le gouvernement a piétiné la mobilisation sociale et l’Assemblée nationale en passant en force, sans aucun vote.

Le 5 juin, dans la niche parlementaire de GDR, une proposition de résolution (PPR) sera mise au vote pour l’abrogation de la réforme des retraites : les député.es de l’APRES la voteront et appellent toute la gauche à la voter.

Cette PPR peut être majoritaire et ouvrir la voie pour une nouvelle loi retraites.

Nous militons pour le retour au droit à la retraite à 60 ans.

C’est possible notamment avec une hausse des cotisations[1]. De nombreuses propositions de financement existent à commencer par l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

A contrario Macron choisit de ressortir la TVA sociale, c’est à dire la baisse des cotisations des employeurs : un nouveau cadeau au patronat. Le manque à gagner pour les retraites serait compensé par une hausse de la TVA pour les jeunes, les salarié.es et les retraité.es : un nouveau transfert du capital vers le travail.
Dans le même temps, les droites réunies se prononcent pour une part de capitalisation pour financer les retraites. Autre demande du patronat qui espère même arracher un accord le 17 juin avec ce qui reste du conclave lancé par Bayrou.

Soyons clair·es ! Ni les retraites, ni la protection sociale ne sont responsables de la dette de l’Etat. Ce sont des budgets séparés et indépendants.

Les cotisations c’est pour la protection sociale, la fiscalité pour les services publics. Les recettes ne tombent pas dans les mêmes caisses. La confusion entretenue par le patronat et la droite n’a qu’un objectif : poursuivre les attaques contre les salarié.es et protéger les profits des multinationales et des hyper riches.
Des manifestations syndicales se dérouleront le 5 juin et nous les soutenons.

Mobilisation dans la rue, mobilisation à l’Assemblée. L’heure est à reprendre l’offensive sur les retraites comme sur toutes les questions sociales.

[1] Notre tribune Politis le 24/02/25

Pascale Martin