Ce 22 octobre 2020, le Tribunal Constitutionnel, la plus haute juridiction polonaise, vient de durcir encore le recours à l’avortement.
Celui-ci n’est plus autorisé en cas de malformation grave du fœtus. Ne subsistent comme motifs autorisés, et uniquement sur décision de justice, que le danger de mort pour la femme enceinte, le viol et l’inceste.
En février dernier, les manifestations avaient fait reculer le parlement. C’est le parti ultra-conservateur, ultra catholique aussi, Droit et Justice, qui est revenu à la charge.
Appelons un chat un chat. Cette décision, c’est une incitation aux avortements clandestins et c’est une mise en danger de la vie des femmes. Celles qui en ont les moyens pourront tenter d’aller à l’étranger. Mais en cette période de pandémie, même cette solution est illusoire.
C’est la négation du droit des femmes à disposer de leur corps.
Toute notre solidarité va aux femmes polonaises. Ensemble ! 44, mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire, s’associera à toutes les réactions qui pourraient avoir lieu pour que cette loi ne soit pas appliquée.
Nantes le 23 octobre 2020